Économie : Le Togo fait son entrée sur la BRVM avec deux nouveaux emprunts obligataires

Le Trésor public togolais franchira une nouvelle étape le 3 octobre 2025 avec l’introduction en Bourse de deux emprunts obligataires sur la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières), a annoncé lundi la place financière régionale. Les deux titres, baptisés « TPTG 6,45 % 2025-2030 » et « TPTG 6,60 % 2025-2032 », ont été levés à travers un appel public à l’épargne lancé entre le 18 février et le 14 mars 2025. Cette opération a permis de collecter plus de 102 milliards de FCFA, soit environ 156 millions d’euros. Au total, près de 10,3 millions d’obligations ont été souscrites, toutes d’une valeur nominale de 10 000 FCFA. Leur date de jouissance est fixée au 6 mars 2025. L’introduction en bourse, confiée à la SGI Togo, se fera selon la procédure ordinaire, avec un cours de référence égal au prix d’émission (10 000 FCFA). Elle vise à améliorer la liquidité des titres et à élargir la base d’investisseurs intéressés par les placements à moyen et long terme. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie de financement diversifié du Togo, qui combine émissions via adjudications classiques (UMOA-Titres) et recours au marché obligataire régional. En 2025, le pays a déjà mobilisé 350 milliards FCFA via UMOA-Titres. Sur le plan macroéconomique, le Togo poursuit sa dynamique de croissance. Après 5,3 % en 2023, le PIB devrait progresser de 6,5 % en 2024, tiré par les services et les investissements publics. L’inflation, elle, devrait être contenue à 3 % en 2025. Le déficit budgétaire, actuellement à 5,9 % du PIB, est attendu à 3 % d’ici 2026, en ligne avec les critères de convergence de l’UEMOA, malgré une dette publique en hausse à 72,1 % du PIB. L’opération sur la BRVM reflète la volonté du Togo de renforcer la confiance des investisseurs régionaux et d’élargir ses sources de financement pour soutenir ses priorités de développement. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Le Togo passe au niveau de développement humain moyen selon le dernier rapport du PNUD

Le Togo franchit une étape importante dans son développement socio-économique. D’après le Rapport 2025 du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), présenté ce lundi 22 septembre à Lomé, le pays intègre officiellement la catégorie des États à développement humain moyen, avec un Indice de Développement Humain (IDH) de 0,571, dépassant le seuil critique de 0,550. Cette performance place le Togo au 161ᵉ rang mondial, au 4ᵉ rang en Afrique de l’Ouest et 2ᵉ au sein de l’UEMOA, juste derrière la Côte d’Ivoire. Le pays devance désormais plusieurs voisins comme le Sénégal, le Bénin ou encore le Mali. Un progrès que les autorités attribuent aux politiques publiques mises en œuvre ces dernières années. Sandra Ablamba Johnson, ministre et secrétaire générale de la présidence du Conseil, a salué ce bond en avant, soulignant qu’il « reflète des efforts constants pour améliorer les conditions de vie des populations ». Parmi les avancées notables : l’accès à l’eau potable est passé de 60 % à 86 %, tandis que le taux d’électrification a grimpé de 50 % à 74,5 % en seulement quatre ans. Le gouvernement entend désormais renforcer ses investissements dans l’éducation, la santé et les infrastructures, afin de maintenir cette dynamique dans un contexte mondial encore marqué par les conséquences de la pandémie. Le rapport, intitulé « Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’IA », met aussi en lumière les défis et opportunités liés à l’intelligence artificielle, soulignant que son avenir dépendra avant tout des choix humains et politiques à venir. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Togo : Lomé renforce son rôle de hub régional contre la criminalité financière

Lomé accueille cette semaine un rendez-vous stratégique dans la lutte contre la criminalité financière. Il s’agit de la 2ᵉ session de l’Académie francophone de l’OCDE sur la délinquance fiscale et financière, organisée pour la seconde année consécutive dans la capitale togolaise. Coorganisée avec l’Office togolais des recettes (OTR), cette session réunit 30 experts venus de 17 pays d’Afrique et des Caraïbes. Pendant cinq jours, des magistrats, officiers de police, gendarmes, agents des impôts et spécialistes du secteur échangent leurs expériences et renforcent leurs compétences pour faire face à des fléaux tels que la fraude fiscale, le blanchiment d’argent et les flux financiers illicites. Les échanges abordent aussi les nouveaux défis, notamment la réglementation des cryptoactifs, un enjeu de plus en plus préoccupant. Présidée par Stéphane Kpowbie Tchasso Akaya, secrétaire général du ministère togolais de l’Économie et des Finances, la cérémonie d’ouverture a mis en lumière l’importance de cette initiative : « Cette session confirme notre engagement collectif à renforcer nos capacités, harmoniser nos pratiques et intensifier notre coopération », a-t-il déclaré. Aux côtés de Mona Klein (OCDE) et Atta-Kakra Essien (Commissaire des douanes), il a insisté sur la nécessité d’une coopération régionale accrue face à une criminalité financière transfrontalière et complexe. Pour l’OCDE, cette académie constitue un levier stratégique de formation et de diffusion des bonnes pratiques dans l’espace francophone. Elle illustre aussi la montée en puissance de Lomé comme centre régional d’expertise en matière de fiscalité et de gouvernance financière. La session se clôturera le samedi 20 septembre. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Togo-Ghana : vers une meilleure coordination des fréquences et un renforcement du roaming

L’ARCEP Togo et la NCA du Ghana se sont réunies à Accra du 9 au 11 septembre 2025 pour harmoniser la gestion des fréquences radioélectriques dans les zones frontalières. Cette rencontre bilatérale visait à atténuer les interférences techniques entre les réseaux télécoms des deux pays, un enjeu devenu pressant avec l’essor des usages numériques et le déploiement des technologies avancées. Selon le chef de délégation togolaise, Awutey Dodji Sylvanus, des discussions techniques étaient déjà en cours, et les deux régulateurs s’orientent vers une révision des mécanismes de coordination, conformément aux standards de l’UIT, de la CEDEAO et de l’UAT. Les opérateurs majeurs des deux pays, notamment Moov Africa et YAS Togo, ont pris part à la rencontre, preuve de l’enjeu économique et technique de cette coopération. À cela s’ajoute la question du free-roaming, déjà opérationnel entre le Togo, le Ghana, le Bénin et récemment le Burkina Faso. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Togo-économie : La croissance a explosé, atteignant 17,7 % au quatrième trimestre de 2024

À la fin de l’année 2024, l’économie du Togo a réellement bénéficié d’un coup d’accélérateur. D’après les prévisions récemment révélées par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), on constate une hausse de 17,7 % du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre comparé à la même période en 2023. Une performance qui se démarque de la décélération constatée en début d'année et qui a conduit le pays à réaliser une croissance annuelle de 6,5 %, contre 6,2 % en 2023. En 2024, l'économie togolaise a subi une contraction de 5,8% au premier trimestre, signe de tensions durables dans plusieurs domaines et de la vulnérabilité conjoncturelle. Cette montée en flèche est le fruit de la contribution de tous les domaines. Le secteur primaire a connu une progression de 10,8 %, stimulée par d'excellentes récoltes agricoles, favorisées par les zones agricoles planifiées (ZAAP), la distribution d'engrais subventionnés et des initiatives de mécanisation. On constate une augmentation de 18,2 % dans le domaine du secondaire. Particulièrement, le secteur de la construction a connu une expansion remarquable, stimulée par les grands projets publics et privés, ainsi que par l'opération de la Plateforme industrielle d'Adétikopé (PIA). Les industries extractives ont également rebondi, avec une progression de plus de 25 % sur l’année. Avec une expansion de 19,4 % au dernier trimestre, le secteur des services demeure la pierre angulaire de l’économie. Le secteur du commerce a profité des festivités de fin d'année et de l'accroissement des échanges internationaux. Les services digitaux et de communication ont continué leur progression (+11,4 % sur l'année), alors que les services destinés aux entreprises ont montré une augmentation de 18,5 %. Des vulnérabilités durables Cependant, sous ces résultats globaux, certaines divisions ont subi de graves contrecoups. En 2024, la production et la fourniture d'électricité et de gaz ont chuté de 42 %. L’hébergement et la restauration ont, eux aussi, reculé de 8,6 %. Quant à l’administration publique, sa contribution a diminué de 8,9 %. Ces résultats sont attribués aux réformes mises en œuvre dans le cadre de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, selon les autorités. Ces actions ont pour but de diversifier la base de production, d'améliorer la logistique et de moderniser les infrastructures. On note des initiatives clés telles que le soutien aux PME dans le secteur agroalimentaire, la numérisation des services, ou encore l'actualisation du port de Lomé, qui demeure un carrefour stratégique pour la sous-région. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Togo : l’État prépare son 7è rapport national sur la biodiversité

Le Togo élabore actuellement son septième rapport national sur la biodiversité. La rédaction de ce document a débuté le 29 août 2025 à Lomé, sous l’égide du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières. Le résultat de ce travail sera un rapport qui embrassera la période 2021-2025 et dressera un bilan des initiatives prises en termes de préservation. Ces travaux sont réalisés en conformité avec la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui impose aux États signataires de fournir périodiquement des rapports nationaux. En tant que partie prenante, le Togo doit donc non seulement mettre en avant ses progrès, mais également cerner les obstacles qui entravent l'accomplissement de ses engagements. Des actions correctives et des modifications stratégiques seront suggérées dans le but d'harmoniser les politiques nationales avec les buts globaux de sauvegarde de la biodiversité d'ici 2030. Cette conception fait appel à tous les intervenants impliqués, des ministères spécialisés aux institutions expertes, sans oublier les alliés techniques et financiers. D'après Moussa Samarou, responsable de la division des aires protégées, ce rapport vise à mettre en valeur l'apport du Togo dans l'effort mondial. Dans une vision à long terme (d'ici 2050), le pays aspire notamment à rétablir et préserver les écosystèmes terrestres et aquatiques, tout en garantissant leur exploitation durable. Le rapport sera une base de référence pour guider les politiques environnementales et intensifier la collaboration à l'échelle mondiale. aites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Togo-économie : plus de 4 milliards de FCFA de prêts ont été accordés en l’espace d’un an

Entre août 2024 et août 2025, le domaine de l’inclusion financière au Togo a continué à se développer, avec l’attribution de 39 142 prêts s’élevant à plus de 4,066 milliards FCFA, comme l’indique le rapport d’activité du Ministère du Développement à la Base, de l’Inclusion Financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes. Une grande part de ces fonds a été dédiée aux activités génératrices de revenus (AGR), avec 38 524 crédits représentant un montant total de 3,2 milliards FCFA. En ce qui concerne les TPME, elles ont reçu 618 financements, totalisant 857,5 millions de FCFA. Ces prêts montrent un taux de récupération élevé de 94,94 %, un indicateur positif de la robustesse du portefeuille. On observe également une croissance marquée de la finance numérique, avec 8435 prêts digitaux accordés pour un montant total de 422,6 millions FCFA, au bénéfice des foyers et des micro-entrepreneurs. Le mécanisme a également agi en tant que tampon social. Suite aux incendies des marchés d'Agoè Assiyéyé et de Kégué, un total de 1097 crédits compensatoires a été attribué, s'élevant à une somme globale de 212,8 millions FCFA. Simultanément, l'importance de l'éducation financière a été soulignée : 6729 bénéficiaires ont reçu une formation en gestion et fiscalité, alors que douze missions de suivi ont été réalisées avec les fournisseurs de services financiers. À présent, le gouvernement a pour ambition d'étendre davantage la couverture nationale, alors que désormais 72,5 % des zones précédemment non atteintes ont été investies. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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