Loading...

Handicap, santé, âge : l’AWSR peut désormais évaluer l’aptitude à la conduite moto

L’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) élargit ses services d’évaluation de la capacité à conduire en y incluant désormais les conducteurs de motos. Depuis peu, les personnes en situation de handicap, âgées ou souffrant de problèmes de santé peuvent faire tester leurs aptitudes à la conduite d’un deux-roues, grâce à un dispositif statique spécifique mis en place par l’agence. Jusqu’ici, l’AWSR réalisait chaque année des évaluations pour environ 2 000 automobilistes, dont 95 % sont déclarés aptes à conduire, parfois sous conditions ou avec adaptations du véhicule. Il n’existait cependant pas de protocole spécifique pour les conducteurs de motos. Ce manque est désormais comblé : l’agence dispose d’un simulateur de moto statique, capable d’évaluer en toute sécurité les capacités physiques requises pour conduire une moto. Ce simulateur permet de tester : la motricité fine (manipulation du guidon, des vitesses, de l’accélérateur), la force physique (freins, embrayage…),l’équilibre, le temps de réaction, via des capteurs connectés à un chronomètre. Une fois cette première étape réussie, le candidat peut passer un test pratique dans une moto-école. C’est à l’issue de ce parcours que l’AWSR délivre un avis sur la capacité à conduire une moto. Les personnes jugées aptes peuvent alors envisager une formation pour obtenir le permis moto, ou reprendre la conduite en toute sécurité si elles le possèdent déjà. L’agence rappelle l’enjeu sécuritaire : plus de 950 motards sont blessés chaque année sur les routes wallonnes, soit environ 18 par semaine, et les accidents impliquant des motos sont deux fois plus graves que ceux concernant des voitures. Cette nouvelle possibilité de test vise à renforcer la sécurité des conducteurs vulnérables tout en leur permettant de conserver leur mobilité. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

Read More

Emploi et handicap : un fossé persistant selon une étude de la Fondation Roi Baudouin

L’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap reste largement insuffisante en Belgique, révèle une nouvelle étude commandée par la Fondation Roi Baudouin. Malgré les discours en faveur de l’inclusivité, l’accès au monde du travail demeure un obstacle majeur. Selon les chiffres collectés, le taux d’emploi des personnes handicapées plafonne à 41,1 %, bien en dessous de la moyenne observée dans d’autres pays européens. Une réalité qui reflète des préjugés persistants, un manque d’adaptations au sein des entreprises et un accompagnement encore trop limité. Parmi les personnes interrogées, 75 % estiment que les employeurs doivent être mieux sensibilisés aux besoins spécifiques des personnes en situation de handicap. Par ailleurs, plus de 30 % disent ne pas recevoir d’aides financières liées à leur handicap, ou ne savent même pas si elles y ont droit. 37 % d’entre elles ignorent vers qui se tourner pour en faire la demande, mettant en lumière un grave manque d’information. L’enquête montre également que ces difficultés sont encore plus marquées chez les personnes ayant un faible niveau d’éducation, ce qui appelle à des campagnes de sensibilisation ciblées. Face à ces constats, la Fondation recommande de faciliter l’accès à l’information, de simplifier les démarches administratives et de créer un cadre moins stigmatisant autour de l’emploi des personnes handicapées. L’étude a été réalisée auprès de 1 028 répondants répartis entre la Wallonie, Bruxelles et la Flandre. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

Read More