Bruxelles : Le festival Fame célèbre une 4e édition réussie sous le signe de la diversité culinaire et culturelle

La 4e édition du festival bruxellois Fame (Festival where Arts Meet Empowerment) s’est clôturée avec succès, selon l’équipe organisatrice. Du 11 au 21 septembre, plusieurs lieux de la capitale ont accueilli des performances artistiques, ateliers et conférences, le tout centré sur une thématique aussi rassembleuse qu’universelle : la nourriture. Pour Camille Khoury, directrice artistique du festival, cette édition a marqué les esprits. « C’était une très belle édition, notamment grâce à une thématique fédératrice qui touche tout le monde. L’alimentation nous a permis d’aborder des sujets profonds comme l’histoire coloniale, les identités multiples et les luttes sociales », a-t-elle expliqué. Le festival a aussi été l’occasion de mettre en avant les femmes, les minorités de genre et la richesse culturelle de Bruxelles. La diversité des publics et des propositions artistiques a renforcé la notoriété de l’événement, qui continue de gagner en visibilité d’année en année grâce à ses thématiques renouvelées. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Cotton Queen : Un long métrage soudanais présenté au 82e Festival international du film de Venise

« Le premier long-métrage de Suzannah Mirghani, une chronique sur la transition vers l’âge adulte se déroulant dans un village soudanais, est un véritable cas d’exception : une narration qui prend place au Soudan sans se focaliser sur les points sombres du pays. » Le film féministe « Cotton Queen », l’un des rares longs-métrages réalisés par des réalisatrices soudanaises, a fait ses débuts mondiaux cette semaine dans la section Semaine internationale de la critique du 82e Festival international du film de Venise. Il a reçu un accueil enthousiaste. « C’est vraiment un rêve devenu réalité d’être ici », a déclaré Mirghani à l’Associated Press jeudi. « Évidemment, c’est un peu difficile aussi parce que le Soudan est actuellement en guerre, donc il est difficile d’être heureux, mais je suis très heureuse de participer à ce film et je suis contente que le Soudan bénéficie d’une certaine visibilité qui ne se concentre pas uniquement sur ses aspects négatifs, que nous montrions une autre facette du pays, son aspect culturel », a-t-elle ajouté. L’histoire du film prend place dans un village soudanais axé sur la culture du coton depuis de nombreuses générations, où une jeune fille appelée Nafisa (Mihad Murtada) grandit en écoutant sa grand-mère, la figure matriarcale de la communauté Al-Sit, évoquer les récits de lutte contre les colonisateurs britanniques. « Le coton occupe une place centrale dans l’histoire du Soudan, mais il est également associé à une longue histoire de souffrances et de colonialisme. Cette industrie était en effet un projet colonial britannique », explique Mirghani. « Il est donc étroitement associé à la domination, à l’exploitation, et c’est une chose si délicate, si belle. J’ai donc vraiment joué sur ces contradictions entre le fait qu’il s’agisse d’une ressource à exploiter, mais aussi d’un élément qui soude la communauté », a-t-elle déclaré. Cependant, quand un entrepreneur étranger prometteur arrive avec des promesses de progrès et de coton génétiquement modifié, Nafisa se trouve au centre d’une bataille intense pour l’avenir du village. Face à l’opposition du changement à la tradition, elle commence néanmoins à trouver sa propre voix et sa propre force. Nafisa, résolue à défendre ses terres et son patrimoine, assume une nouvelle fonction qui changera radicalement son existence et celle de sa collectivité. Mirghani, une réalisatrice d’origine soudano-russe résidant au Qatar, a tourné un court-métrage inspiré de cette histoire au Soudan et avait l’intention de retourner sur place pour réaliser un long-métrage en utilisant les mêmes comédiens. Toutefois, quand le conflit a débuté au Soudan, elle a dû réaliser le film en Égypte. « Le plus difficile n’était pas seulement le tournage… construire le Soudan en Égypte, mais aussi travailler avec les gens, beaucoup de gens qui sont aujourd’hui des réfugiés, les Soudanais qui ont émigré là-bas, dont beaucoup sont aujourd’hui des réfugiés. C’était donc difficile, non seulement à cause des problèmes de production habituels auxquels on doit faire face, mais aussi à cause du traumatisme psychologique très profond causé par la guerre. » Le Festival international du film de Venise a lieu jusqu’au 6 septembre.

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Belgique : Un nouveau festival dédié au patrimoine architectural se tiendra à Bruxelles cet automne

Du 11 au 19 octobre, l’ANTE Festival organisera des visites guidées privées des édifices les plus remarquables de Bruxelles et ses environs, qui remontent au 19e siècle. Après le triomphe du festival BANAD, axé sur les mouvements Art Nouveau et Art Déco, Explore. Brussels prévoit une nouvelle manifestation qui enchantera les passionnés d’architecture du XIXe siècle : l’ANTE Festival, à découvrir dès le mois d’octobre prochain. Ce festival, conçu comme une contrepartie du BANAD, vise à révéler au public le patrimoine architectural de la capitale belge qui précède les styles Art Nouveau et Art Déco. Il présentera des édifices de style néo-classique, éclectique et autres, érigés entre 1780 et 1920, généralement fermés au public. Explore.Brussels explique que l’objectif est de mettre en valeur et de diffuser un patrimoine artistique souvent ignoré, marqué par des « évolutions, transitions, ruptures et grandes expérimentations stylistiques et techniques ». On prévoit des visites privées uniques dans des endroits peu accessibles au public, comme l’ancienne gare de Schaerbeek, l’Hôtel de Knuyt de Vosmaer, la Maison Hap ou même les édifices les plus anciens de l’Université Libre de Bruxelles. Le festival offrira aussi des itinéraires en plein air à travers la ville capitale et ses environs. Il sera particulièrement implanté dans les communes de Bruxelles-Ville, Etterbeek, Forest, Ixelles, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Uccle et Watermael-Boitsfort. Des ateliers destinés aux enfants et des séminaires thématiques seront aussi proposés. Pour finir, le festival s’efforce d’être accessible à tous les types de public : des visites dédiées aux personnes handicapées (Explore +) et aux apprenants qui ne parlent pas français (FLE et Alpha) seront mises en place.    

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8ᵉ Festival du film de Kaduna : le septième art comme vecteur de transformation sociale

Le Festival international du film de Kaduna (KADIFF) au Nigeria célèbre une nouvelle édition consacrée à la valorisation des particularités culturelles de la région par le biais du cinéma. Cette version souligne particulièrement le rôle du cinéma comme outil de changement social dans une société largement dominée par les médias. Lors de la huitième édition du festival, qui a lieu dans le nord-ouest du Nigeria, les experts du secteur créatif ont souligné ce message. Cette année, le sujet choisi, « Le cinéma au service du changement social », met en évidence la capacité du 7ème art à façonner les perceptions, élargir les horizons et alimenter la discussion publique à l’échelle nationale. Audu Kashim Israel, le directeur exécutif du festival, a souligné que le cinéma demeure l’un des outils les plus puissants pour narrer des histoires et soutenir des causes. « Les films peuvent provoquer des modifications tangibles dans la société, d’où le choix du sujet pour cette édition », a-t-il indiqué. La version 2025 a comptabilisé plus de 2 000 suggestions provenant de plus de 50 nations. Un jury de neuf personnes, représentant 15 pays tels que l’Ouganda, le Nigeria, le Kenya, la Russie, la Finlande, la France, les États-Unis, l’Inde, la Tunisie et le Ghana, a sélectionné 168 films parmi ceux proposés. Pour la troisième année de suite, l’Ouganda se distingue en tête du classement avec le plus grand nombre d’inscriptions, illustrant ainsi sa position dominante sur la plateforme de Kaduna. « Cela illustre la renommée grandissante du festival à l’échelle africaine et internationale », a déclaré Audu. Ce rendez-vous a offert un agenda diversifié et copieux : des ateliers spécialisés, des projections de films inspirants issus de plus de 15 nations, des débats thématiques, des manifestations culturelles, des excursions, des cérémonies de récompenses, des workshops et pour la première fois un programme d’acquisition de compétences. Sur le plan international, le KADIFF joue un rôle crucial en favorisant les débats et en mettant en valeur la fonction sociale du cinéma. Gloria Ugolee-Ehiosun, une réalisatrice originaire d’Abuja et ardente promotrice du changement social par le biais du cinéma, a mis l’accent sur la nécessité d’éveiller la conscience des jeunes artistes à l’aspect social de leur œuvre. « J’incite mes élèves à réaliser des films qui favorisent un changement de comportement dans la société. » Elle a déclaré : « Il est donc particulièrement significatif de participer à ce festival qui se concentre sur le changement social. » Chinyere Nwabueze, une actrice et réalisatrice chevronnée de Nollywood, a souligné que « dans un cadre où notre milieu social fait face à de multiples problèmes, le septième art reste un moyen privilégié pour modifier certaines opinions défavorables ». John Coster, un réalisateur et journaliste britannique, a de son côté souligné que le thème de cette année est particulièrement en phase avec les défis actuels : « Il est crucial que les jeunes réalisateurs africains dépeignent l’Afrique à travers leur propre vision, plutôt que de la laisser être représentée par autrui ». Inauguré en 2018, le Festival international du film de Kaduna continue d’être le premier festival de cinéma international dans la région nord du Nigeria, consolidant chaque année un peu plus sa place en tant que moteur culturel et promoteur du dialogue social à travers le continent. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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