Togo-économie : La croissance a explosé, atteignant 17,7 % au quatrième trimestre de 2024

À la fin de l’année 2024, l’économie du Togo a réellement bénéficié d’un coup d’accélérateur. D’après les prévisions récemment révélées par l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), on constate une hausse de 17,7 % du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre comparé à la même période en 2023. Une performance qui se démarque de la décélération constatée en début d'année et qui a conduit le pays à réaliser une croissance annuelle de 6,5 %, contre 6,2 % en 2023. En 2024, l'économie togolaise a subi une contraction de 5,8% au premier trimestre, signe de tensions durables dans plusieurs domaines et de la vulnérabilité conjoncturelle. Cette montée en flèche est le fruit de la contribution de tous les domaines. Le secteur primaire a connu une progression de 10,8 %, stimulée par d'excellentes récoltes agricoles, favorisées par les zones agricoles planifiées (ZAAP), la distribution d'engrais subventionnés et des initiatives de mécanisation. On constate une augmentation de 18,2 % dans le domaine du secondaire. Particulièrement, le secteur de la construction a connu une expansion remarquable, stimulée par les grands projets publics et privés, ainsi que par l'opération de la Plateforme industrielle d'Adétikopé (PIA). Les industries extractives ont également rebondi, avec une progression de plus de 25 % sur l’année. Avec une expansion de 19,4 % au dernier trimestre, le secteur des services demeure la pierre angulaire de l’économie. Le secteur du commerce a profité des festivités de fin d'année et de l'accroissement des échanges internationaux. Les services digitaux et de communication ont continué leur progression (+11,4 % sur l'année), alors que les services destinés aux entreprises ont montré une augmentation de 18,5 %. Des vulnérabilités durables Cependant, sous ces résultats globaux, certaines divisions ont subi de graves contrecoups. En 2024, la production et la fourniture d'électricité et de gaz ont chuté de 42 %. L’hébergement et la restauration ont, eux aussi, reculé de 8,6 %. Quant à l’administration publique, sa contribution a diminué de 8,9 %. Ces résultats sont attribués aux réformes mises en œuvre dans le cadre de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, selon les autorités. Ces actions ont pour but de diversifier la base de production, d'améliorer la logistique et de moderniser les infrastructures. On note des initiatives clés telles que le soutien aux PME dans le secteur agroalimentaire, la numérisation des services, ou encore l'actualisation du port de Lomé, qui demeure un carrefour stratégique pour la sous-région. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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BRICS : Les tarifs douaniers imposés par Trump sont à l’ordre du jour d’un sommet virtuel

Le chef d’État russe Vladimir Poutine a pris part, par le biais d’une visioconférence, au sommet virtuel des BRICS qui s’est tenu lundi 8 septembre, discutant des droits de douane imposés par Donald Trump. Cette réunion, convoquée à l’initiative du Brésil, avait aussi pour but d’évoquer la collaboration entre les nations membres des BRICS dans des domaines tels que le commerce, l’économie, la finance, l’investissement et d’autres secteurs. Cela prend en considération le contexte économique mondial perturbé par l’application irrégulière des droits de douane. Selon le président chinois présent à ce rassemblement, le multilatéralisme constituerait un socle essentiel pour la paix et le progrès global. Une suggestion qui, d’après lui, dynamiserait l’action collective et conduirait à un système de gouvernance mondiale plus équitable et juste. Aussi, plusieurs propositions ont été avancées afin d’optimiser le système de gouvernance à l’échelle mondiale. En plus des présidents russe et chinois, le sommet virtuel a également compté la présence de leurs homologues sud-africain Cyril Ramaphosa, égyptien Abdel-Fattah El-Sisi, iranien Masoud Pezeshkian, indonésien Prabowo Subianto, du prince héritier d’Abou Dhabi Cheikh Khaled bin Mohamed, ainsi que de représentants de l’Inde et de l’Éthiopie. Ce sommet était dirigé par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

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