Bruxelles -Arts : Artonov, Le festival qui révèle l’avenir du passé

Du 3 au 12 octobre, Bruxelles accueillera la 11e édition du Festival artistique interdisciplinaire Artonov, avec pour thème « L’avenir du passé ». Pendant 10 jours, la capitale belge sera le théâtre d’un dialogue vibrant entre les époques, les formes et les disciplines artistiques.   La culture japonaise à l'honneur : Le festival mettra en avant la culture japonaise avec des performances exceptionnelles, notamment un ballet aérien poétique sur les étangs d'Ixelles. Théâtres en papier : L'exposition "Quelques poèmes sans sens déconseillés aux personnes graves et sérieuses" du "Sapeur Papier" Christophe Morisset sera une véritable plongée dans un univers surréaliste. Dialogues musicaux : Le duo Casimir Liberski et Shoko Igarashi créera une conversation épurée entre piano acoustique et électronique, inspirée du mokkei japonais. Les Étangs d'Ixelles : Un lieu magique pour une performance en plein air de Satchie Noro et Élise Vigneron. La Maison Louise de Hem : Un espace chargé d'histoire pour accueillir l'exposition de théâtres en papier et un spectacle de marionnettes. Artonov s'adresse à un public multigénérationnel, curieux et avide de découvertes. Venez explorer l'avenir du passé à travers des rencontres artistiques uniques et inoubliables. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Bruxelles célèbre la BD sous toutes ses formes : festivals, musées et fresques au programme

Bruxelles vibre au rythme du neuvième art ! Dans cette édition de L’Agence Tourisme, Walid et Marianne vous embarquent au cœur d’un univers graphique et fascinant. Que ce soit à travers des festivals, des musées, des expositions ou encore les célèbres fresques murales, la bande dessinée se vit partout dans la capitale, pour le plus grand plaisir des amateurs et des curieux.   Le temps d’un week-end, la Gare Maritime de Tour & Taxis devient l’épicentre de la BD avec le BD Comic Strip Festival. Au programme : expositions inédites, séances de dédicaces, conférences, animations et mangas. Ce rendez-vous incontournable accueille plus de 300 auteurs et met à l’honneur les talents d’aujourd’hui avec les Prix Atomium, dotés de près de 90 000 euros. Pour Thierry Tinlot, consultant éditorial et ex-rédacteur en chef de Spirou et Fluide Glacial, ce festival est une vitrine exceptionnelle de la créativité belge et internationale.     Non loin de là, le Musée de la Bande Dessinée, installé dans un magnifique bâtiment Art nouveau signé Victor Horta, attire chaque année plus de 230 000 visiteurs. Sa directrice, Isabelle Debekker, rappelle que ce lieu va bien au-delà du musée traditionnel : c’est un centre de documentation, de conservation et de transmission du patrimoine BD. Parmi les nouveautés, l’exposition permanente « Un siècle de BD belge » propose une immersion dans l’histoire riche du neuvième art à travers une scénographie moderne et engageante.   Le musée accueille aussi « Astre et Fragments », une exposition poignante dédiée à Claude Renard, artiste majeur et mentor de nombreux auteurs belges. Co-signée par son fils Romain Renard et le journaliste Thierry Bellefroid, cette exposition intime dévoile plus de 250 objets, dont la reconstitution de son atelier, offrant une plongée dans l’univers d’un créateur visionnaire.   Enfin, Bruxelles continue d’afficher la BD dans ses rues, avec plus de 70 fresques murales ornant les façades. De Lucky Luke à Corto Maltese, en passant par Gaston Lagaffe, ces œuvres en plein air transforment la ville en un musée vivant, à découvrir au fil des balades.

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Art : « Rêves en transit » pour adopter une perspective différente sur les migrants

La place Saint-Marc à Venise présente une œuvre d’art remarquable dédiée à la réalité des migrants. 100 portraits suspendus sur la façade du bâtiment des Procuratie Vecchie narrent leur histoire. Ces portraits illustrent des individus cherchant à construire un futur meilleur ou cherchant à fuir un passé ardu. Chaque banderole illustre un individu vu de dos, incarnant simultanément l'idée de fin et l'espoir d'un nouveau commencement. Ainsi, la façade se transforme en un puissant témoignage visuel incitant à la réflexion. Ce projet fait partie du programme After Migration, initié par Art for Action pour la Biennale d'architecture. Il souligne les efforts de The Human Safety Net, une organisation qui a soutenu plus de 13 000 réfugiés dans six nations depuis 2017. La directrice générale, Emma Ursich, précise : « L'œuvre s'intitule Rêves en transit ». Elle démontre que ces migrants envisagent leur futur, de la même manière que nous observons leur trajectoire. La plupart ont pris part à nos programmes en France, en Allemagne et en Italie, axés sur la formation professionnelle et l'accompagnement de micro-entrepreneurs. L'exposition intérieure met aussi en avant des œuvres d'artistes de renommée internationale. Parmi ces œuvres, La Tour de Babel de Lorraine de Sagazan, composée de draps blancs, symbolise le parcours migratoire et la recherche d'un futur plus prometteur. La série Natreen de Leila Alaoui retrace l'itinéraire des réfugiés syriens au Liban. Sofia Polishchuk, qui a fui l'Ukraine, partage son expérience : « Je suis photographe à Munich. » « Mon aspiration est de parcourir le monde pour immortaliser la vie et les endroits. » Annalisa, une visiteuse d'Italie, affirme : « C'est un moyen idéal pour favoriser la compréhension et l'acceptation. » « La diversité doit se transformer en un atout. » Une œuvre interactive d'Ange Leccia, constituée de globes gonflables, qui se trouve au sol, fait également allusion aux itinéraires migratoires. L'exposition en plein air sera ouverte jusqu'au 7 septembre, tandis que l'exposition intérieure, qui raconte leurs histoires, demeurera disponible jusqu'au 15 mars 2026. Un rôle crucial pour éveiller la conscience sur les enjeux et les aspirations des migrants, à travers la perspective des artistes. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Haïti : « Danser pour résister », l’art s’oppose à la violence des gangs

Vingt danseurs de divers âges ont présenté une performance unique dans le jardin luxuriant de Pétion-Ville, un quartier plutôt préservé des attaques des groupes criminels. Le spectacle, baptisé « Dance is life », était orchestré par Pascale Durosier, une chorégraphe et pédagogue de danse, qui a réussi à métamorphoser ses propres douleurs en une vague collective d’espoir. Pascale Durosier, qui était la propriétaire d’un studio de danse situé au cœur de Port-au-Prince, a été contrainte de mettre la clé sous la porte de son établissement il y a trois ans, à cause des violences incessantes. Elle narre : « Pour moi, la danse est un langage. C’est la manière d’exprimer ce que je porte en moi, ce que je ne peux pas dire à voix haute. C’est ma façon de me libérer, d’oublier tout le reste et de trouver la force d’affronter la situation. » Au-delà d’une simple expression artistique, cette rencontre représente un acte de résistance culturelle. Depuis la cérémonie du Bois-Caïman au XVIIIe siècle, souvent vue comme le déclencheur de la révolte des esclaves menant à l’indépendance d’Haïti en 1804, les danses, les percussions et les rituels vaudous ont symbolisé un élan de force et de liberté. Pascale Durosier élucide : « La danse est dans notre sang. Nous ressentons les tambours, cette connexion intime avec la musique. Et qu’est-ce qui a nourri notre indépendance ? La cérémonie du Bois Caïman. Là, il y avait la danse Petro, les tambours, les esprits à nos côtés. C’est à travers la danse que tout a commencé. Pour moi, la danse est une révolution. Pour les Haïtiens, elle doit incarner la puissance et l’identité, la conscience de qui nous sommes. » Actuellement, avec près de 90% de Port-au-Prince dominée par des groupes criminels selon l’ONU et la violence qui s’infiltre dans les zones jadis tranquilles, la danse se transforme en un point d’ancrage essentiel pour ses adeptes. À Pétion-Ville, ces artistes préservent un patrimoine fortement ancré : Enracinée dans les traditions d’Afrique de l’Ouest et le syncrétisme vaudou, la danse rappelle inlassablement aux Haïtiens leur histoire de combat et de libération, un précieux point d’appui face à la peur et à l’insécurité. Dans un environnement où la peur façonne le quotidien, ces réalisations soulignent que l’art n’est jamais impartial. C’est un langage, une mémoire et une résistance. La danse haïtienne, empreinte de ses fondements culturels et spirituels, persiste à refléter une identité puissante et un espoir vivace, malgré le tumulte ambiant. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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