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Tanzanie : Amnesty International dénonce une répression accrue avant les élections

Les autorités tanzaniennes intensifient la répression contre l’opposition, les journalistes et la société civile à l’approche des élections générales du 29 octobre 2025. Selon un rapport d’Amnesty International, les dirigeants tanzanains utilisent des tactiques de peur et de répression pour étouffer la dissidence. Les violations des droits humains incluent des enlèvements, des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées et des arrestations arbitraires. Les opposants politiques sont ciblés, notamment le leader de l'opposition Tundu Lissu, qui est en détention pour des propos tenus sur les médias sociaux. Les autorités utilisent également le système de justice pénale pour réprimer l'opposition, en adoptant des lois et des réglementations qui restreignent la liberté d'expression, de réunion pacifique et d'association. Amnesty International demande aux autorités tanzaniennes de mettre fin à la répression et de garantir un environnement politique ouvert et démocratique pour les élections. Faites un DON pour Nous soutenir en cliquant sur le lien https://senxeweul.com/donation/

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Togo : le cri d’alarme des participants suite à l’insécurité lors d’une conférence d’un parti d’opposition à Lomé

Lors d’un événement tenu à Lomé au Togo, plusieurs personnes, dont des députés et des journalistes, ont été blessées et ont dû recevoir des soins médicaux après qu’un groupe de personnes a lancé des objets sur le public et en direction du podium. Guy Marius Sagna, membre sénégalais du parlement de la CEDEAO, a été évacué de la salle avec une commotion cérébrale. Selon des témoins, les membres des forces de sécurité présents à proximité de l’événement ne sont pas intervenus selon les informations d’Amnesty ce jeudi 03 octobre 2024.      » Nous appelons les autorités à mettre fin aux nombreuses violations des droits de réunion pacifique. »  Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale     » Il s’agit d’une attaque inacceptable contre les droits de réunion pacifique et à la liberté d’expression. Une enquête immédiate et indépendante est nécessaire pour faire la lumière sur l’inaction des forces de sécurité et pour traduire en justice les responsables de ces violences  » , a déclaré Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.   De plus , un ancien député a fait un témoignage selon lequel  » les chaises ont commencé à voler ; des projectiles dont des pierres ont ciblé le public et le podium. Les assaillants frappaient tous ceux qui les entouraient. J’ai été atteint à la tête par une pierre  » , a déclaré Targone Sambiri à Amnesty International.   Selon un journaliste blessé lors des violences, plusieurs journalistes ont été attaqués et au moins cinq ont été blessés.  » Une dizaine de personnes me sont tombées dessus et m’ont frappé partout. Une consœur venue m’aider a également été frappée, et un autre a été frappé avec un trépied de caméra « , a-t-il déclaré. Au total, au moins dix personnes ont été blessées, selon les informations recueillies par Amnesty International.    » Toute procédure judiciaire de ce type doit être pleinement conforme aux normes internationales relatives au droit à un procès équitable. Il faut également procéder à un examen approfondi du maintien de l’ordre lors de cet événement et de l’inaction constatée des forces de sécurité dans la protection des droits des participants à cette conférence. Nous appelons aussi les autorités à mettre fin aux nombreuses violations des droits de réunion pacifique et de la liberté d’expression au Togo « , a déclaré Samira Daoud.

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