
ONU : Les représentants africains font l’éloge de leur diversité culturelle
À l’ONU, les discours ne représentent pas l’unique moyen d’expression au sein de l’Assemblée générale. Encore une fois cette année, au-delà des déclarations formelles, la mode s’est subtilement affirmée comme un véritable langage diplomatique. De nombreux représentants africains ont utilisé la plateforme internationale pour mettre en valeur leur culture, leur identité et leur histoire à travers leurs vêtements.
Une mode qui véhicule héritage et fierté.
Maryam Bello, originaire du Nigeria, a attiré les regards avec sa robe traditionnelle hausa, aux teintes éclatantes. « Conçue pour mettre en valeur la beauté et illustrer la culture africaine », a-t-elle déclaré, mettant l’accent sur l’abondance des traditions de sa nation.
Selon Sofonea Shale, représentante du Lesotho, l’option du mokorotlo, ce fameux chapeau conique traditionnel, avait une importance considérable : « Il représente la montagne, cet asile où le créateur de notre nation a su se préserver. » Un hommage à la résilience et à l’histoire nationale.
À Madagascar, Aurélie Razafinjato a choisi une tenue qui allie tradition et modernité, mettant l’accent sur le motif floral. « Les fleurs sont bénéfiques aux femmes, à la résilience, à l’autonomisation », a-t-elle précisé.
Carol Labor, originaire de Sierra Leone, a porté une robe spécialement réalisée pour l’événement… en Gambie. Une décision qui témoigne des connexions culturelles et textiles reliant les nations africaines au-delà des délimitations politiques.
En ce qui concerne l’Afrique de l’Est, Yvonne Anyango du Kenya portait une tenue en tissu Ankara Kitenge, connue pour ses motifs audacieux. Elle considérait cela comme un emblème représentant à la fois son identité nationale et les liens culturels à travers tout le continent.
Bien que d’autres délégués venant de pays tels que la Grèce, la Bolivie, le Bhoutan ou la Norvège aient aussi mis l’accent sur leur héritage vestimentaire, les délégués africains se sont particulièrement démarqués en faisant des couloirs de l’ONU une véritable plateforme d’expression culturelle.
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