C’est ce que l’évaluation effectuée dans le cadre d’un programme de modernisation et de mise en règle du patrimoine immobilier de l’entreprise a révélé. Le Logement molenbeekois procédera à une inspection de chaque appartement touché afin d’identifier les risques potentiels et d’en aviser les occupants. Actuellement, selon l’entreprise de logements, il n’y a aucun risque pour les résidents.

L’organisme de logement molenbeekois supervise environ 3500 appartements sociaux. Étant donné l’ancienneté de plusieurs de ces habitations, il serait surprenant de ne déceler aucune présence d’amiante, un matériau très couramment employé dans la construction durant les années 60 et 70. L’amiante, désormais proscrit en raison de ses risques sanitaires, devient dangereux lorsque ses particules sont présentes dans l’air.

C’est pourquoi des recommandations sont communiquées aux résidents par le biais d’une campagne d’affichage, des gardiens d’immeubles, une permanence et un centre d’appels (le 02/206 08 16 de 09h à 20h) : éviter de percer les murs ou les plafonds, ne pas poncer et, plus généralement, s’abstenir de toute rénovation. À partir de septembre, le Logement molenbeekois entreprendra un examen minutieux de chacun des 400 appartements confirmant la présence d’amiante afin d’évaluer les risques potentiels et de tenir informés les résidents.

« Cela se fera lors d’assemblées début novembre », détaille Dirk De Block, échevin (PTB) du Logement et président de la SISP Logement molenbeekois. « A partir du 8 septembre, nous allons appeler activement tous les locataires des immeubles concernés, pour s’assurer qu’ils ont bien reçu l’information (…) et les avertir que des experts vont se présenter chez eux pour évaluer la situation dans leur appartement ».

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