Et si on prenait enfin le temps d’ouvrir les yeux sur ces différences de perception trop souvent tues ? Quand certaines peuvent porter un jogging et être perçues comme des icônes de style, d’autres, dans la même tenue, sont immédiatement classées comme “folles” ou “de quartier”. Ce n’est pas une question de vêtement, c’est une question de regard, de préjugés ancrés et de privilèges silencieux.

Le rire aussi devient politique. Une femme qui éclate de rire dans un restaurant peut être jugée différemment selon sa couleur de peau, son origine ou son apparence. L’une sera la fille attachante au fond de la salle, l’autre sera perçue comme déplacée, trop bruyante, voire impolie. Et que dire des vêtements jugés “osés” ? Une jupe courte ne signifie pas la même chose selon qui la porte : stylée pour l’une, stigmatisée pour l’autre.

En tant qu’étudiante en fin de parcours en droit des affaires internationales, spécialisée en droit de la concurrence, je le vois chaque jour : le monde professionnel impose des codes stricts. Mais pour certaines, il ne s’agit pas seulement de les suivre, il faut en plus se battre pour exister dans un cadre qui les juge deux fois plus sévèrement pour les mêmes gestes, les mêmes tenues, les mêmes ambitions.

C’est pourquoi nous vous invitons à une discussion essentielle, le 18 octobre 2025 de 17h à 20h à l’Espace Rasquinet à Schaerbeek (109 rue Josaphat, 1030 Bruxelles). Une rencontre pour dénoncer les inégalités, déconstruire les biais et surtout, redonner de la force à toutes celles qu’on essaie de faire taire ou de faire rentrer dans une case.

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