La famille de l’ancien président Edgar Lungu et les responsables du gouvernement zambien ont commencé des négociations pour planifier ses obsèques.

L’ancien dirigeant a quitté ce monde le 5 juin en Afrique du Sud. Ses obsèques sont actuellement entravées à cause d’une querelle politico-juridique entre la famille et l’État. Dans un communiqué conjoint, cosigné par Patrick Kangwa, le secrétaire du cabinet, et le porte-parole de la famille Makebi Zulu, les deux entités ont annoncé avoir décidé d’un processus de médiation pour régler les problèmes en attente liés aux funérailles.

Les médiateurs ont été désignés en coopération et la procédure devrait faciliter l’harmonisation entre les protocoles de l’État et les désirs individuels de la famille.

Il est à noter que la famille du président décédé a initialement sollicité une inhumation secrète hors du pays, citant le stress émotionnel et des inquiétudes liées à l’intervention politique, notamment le rôle du président Hakainde Hichilema dans les arrangements funéraires.

Néanmoins, le gouvernement de la Zambie a souligné la nécessité d'organiser des obsèques nationales à Lusaka, en accord avec le protocole national réservé aux anciens présidents. Des procédures judiciaires ont eu lieu devant les cours sud-africaines, menant à une sentence qui ordonne le retour du corps d'Edgar Lungu en Zambie.

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